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Jean-François Robic vit et travaille en Bretagne, près de la mer. Il a enseigné les arts plastiques à l’Université de Picardie-Jules Verne et à l’Université de Strasbourg. Au long des années, les médiums et dispositifs utilisés ont été le mail-art, le copy-art, le livre d’artiste, l’assemblage, l’installation, la performance, la vidéo, le dessin… Depuis quelques années, son travail se développe sur une double pratique, le dessin et la vidéo.
Les œuvres vidéo (depuis 2004) ont longtemps porté sur l’univers des rives de fleuve et des rivages d’océan, prétexte à la confrontation entre le regard de l’artiste et les marges géographiques où se croisent les traces du travail des hommes et la nature. Depuis quelques années elles affichent des contenus plus autobiographiques ainsi que, au travers des « cartes postales », un regard plus nomade sur « l’occasion » (telle que cette idée est développé par Lévi-Strauss dans La pensée sauvage).
Le travail en vidéo vise à explorer les capacités de rencontre entre le médium et l’objet figural (cf. Jean-François Lyotard). Concrètement, il s’agit de chercher des concordances entre les processus techniques, leurs effets visuels, et le mouvement propre de ce qui est filmé, que ce soit le balancement des branches, le déferlement des vagues, un chien qui traverse la rue. Le défilement incessant de l’image vidéo reste le point commun. Mais finalement, si réussite il y a, elle reste dans l’émotion (esthétique ou autre) que ce savoir pratique suscite !
La pratique du dessin a resurgi depuis 2015 dans un quotidien particulier, entre l’impossibilité de filmer et l’obligation de voyager. Dessin sur le vif depuis la vitre du train ou petits travaux de bureau l’ont progressivement convaincu que le dessin est une pratique essentielle, première et nécessaire.
JF Robic explore actuellement les capacités de l’encre de chine associée aux contraintes du pochoir, explorant les tensions entre la singularité du trait au pinceau, son expressivité, et la reproductibilité du pochoir (ce qui ne l’éloigne pas des pratiques reproductives du copy-art). Les thématiques explorent les aspects culturels et stéréotypés de la représentation de la mort.
Il est l’auteur d’ouvrages et articles sur la reproductibilité et l’intermédialité, les dispositifs texte-image, ainsi que sur les relations entre le cinéma et les arts plastiques (un thème par ailleurs souterrain dans le travail artistique). L’idée centrale est que le médium artistique produit les formes où se joue une confrontation entre nature et humanité, confrontation que manifeste le travail artistique.
Avec Germain Roesz, artiste et écrivain, il a créé en 1995, le duo artistique L’épongistes (performances, poésie-action, installations et objets, livres d’artistes, cartes postales.).
Monde flottant
barr-amzer
barr-amzer
premier jet d'une vidéo plus longue prenant prétexte de récits antiques pour évoquer des choses plus/toujours présentes. Mais celle-ci reste à voir sans arrière pensée, ce n'est que de l'eau... mais quelle eau !
face au monde
face au monde
quand il ne reste que des images, des sons, des échos... une histoire de deuil
cartes postales 135
cartes postales 135
une sorte de néo-fest noz jazz à Locmalo, Port-Louis, pendant le festival Jazz Miniatures...
souvenirs des derniers jours
souvenirs des derniers jours
méditation sur la construction des souvenirs.
cartes postales 122 bagou noz
cartes postales 122 bagou noz
bateaux fantômes, barques de nuit... ces embarcations nous attendent...
houlenn
houlenn
la vague... encore
cartes postales 115 oratorio
cartes postales 115 oratorio
concert gratuit sur les bords du Blavet...
cartes postales 111
cartes postales 111
un moment de curiosité dans le quotidien plutôt paisible de ces jolies bêtes
le reste du monde
grappins, 2003-2008, bois flottés et matériaux divers (laisse de mer), dimensions variables : (en installation à Primelin, Bretagne, et à Strasbourg)
Bittes noir, 2002, peinture glycérophtalique et transfert de photocopie sur papier d’emballage alimentaire, 32,5 x 49 cm, 16 pièces
Ponts sur le Scorff, 2007, images numériques noir et blanc, 43 planches A3, un livre unique sur socle, une sculpture laisse de mer : (en installation à Pont-Scorff, 2007)
Série Avec, 2015, encres de chine et acrylique sur reproductions d’oeuvres diverses (papier photographique)
Série De juillet à septembre, 2015, encres et collages sur papier, A5 et A4
Série L’origine de l’ombre, 2017, encre de chine sur papier d’emballage alimentaire, 32,5 x 49 cm
Série Carrés Hadès, 2017, encre de chine sur papier Khadi, 30 x 30 cm
Plakat, 2017, peinture acrylique sur panneaux de contreplaqué
Série Les ambassadeurs, 2018, encre de chine sur papier Khadi, base A5
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